C’est au décès prématuré de sa mère Denise, qu’André, alors engagé dans une carrière d’expert agricole, revient au domaine. 1 cheval, 2 bœufs et 6 cuves de vinifications. Courageusement, André fait face, et, avec son épouse Dominique, ils sont de toutes les batailles : celle de l’expansion du vignoble à Saint-Martin, gagnée sur la roche et la garrigue, et aussi celle de la défense des vins du Languedoc, pour laquelle André et son ami de toujours, Jeannot, le « seigneur des Corbières », se battront contre l’entrée des vins d’Algérie en France. Toute une tranche de vie passée à défendre une idée toute simple, et pourtant si mal entendue : « volem viure al pais », vivre au pays, vivre de son travail de paysan vigneron.
Ensuite président de la chambre d’agriculture de l’Aude et aujourd’hui heureux retraité actif dans ses vignes, André nous dit souvent : « tout ce que tu fais n’est bon que pour autant que ce soit durable… ».